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C’est quoi une émotion au juste ?


On peut la définir comme un état d’agitation causé par une stimulation externe et générant un vif sentiment tel que la peur, la joie, la tristesse, la colère… Une émotion nous rappelle que nous sommes en vie. Elle est un mouvement qui vient de l’intérieur et s’exprime à l’extérieur. Le mot émotion se compose d’ailleurs de « motio » qui signifie mouvement et du préfixe « e » qui signifie « vient de ».


Les émotions ont toujours accompagné l’être humain et l’ont aidé à survivre, se dépasser… A être et rester vivant en somme ! Petit tour d’horizon des quatres émotions fondamentales et de leur rôle dans notre évolution :

-          la peur nous a permis de nous protéger, chercher de la nourriture, un lieu de vie plus sûr

-          la colère nous a montré comment défendre notre territoire et éloigner les prédateurs

-          la tristesse nous a amené à une introspection après une épreuve pour mieux nous relever

-          la joie nous motive à poursuivre notre vie, à partager avec les autres



Puis ces émotions de base ont évolué en d’autres émotions pour encore un peu plus s’adapter, la colère s’est mue en frustration, impatience ou injustice, la peur en anxiété, inquiétude pour l’autre etc. J’ai beaucoup aimé le film animé « Vice versa » qui traite d’ailleurs du sujet, où on peut se rendre compte de la pléiade d’émotions qui traverse une petite fille puis son évolution en tant qu’adolescente. Dans notre culture occidentale, identifier et exprimer nos émotions n’est pas aisée. On nous apprend dès notre plus jeune âge à les maîtriser, les ignorer voire pire à les refouler… Nous accumulons au fur et à mesure d’une journée des émotions que nous ne pouvons pas toujours exprimer. L’être humain social que nous sommes n’est pas autorisé à exprimer publiquement ce qu’il ressent, il est censé se taire et gérer la chose.


Et qu’est-ce que ça donne des émotions non exprimées ?



Plusieurs options : soit on les exprime bien plus tard, quand « la coupe est pleine » et qu’une émotion fait « déborder le vase », selon les cas ça peut prendre une journée, une semaine, des mois ou même plusieurs années… Soit-on ne parvient pas à les exprimer, et le corps prend alors le relai en somatisant, maux de tête, maux de dos, maux de ventre et j’en passe. Souvent, on ne fait pas tout de suite le lien. Les émotions sont des signaux importants qu’il est bon d’écouter et de faire sortir sans trop tarder. Différentes techniques peuvent aider, propres à chacun. Certains préfèrent par exemple méditer quand d’autres au contraire préfèrent se défouler.


Y-a-t-il des émotions négatives ?


La plupart du temps, les émotions nous sont vertueuses, elles nous permettent d’avancer si l’on sait les écouter. Cependant, il nous arrive de rencontrer des situations difficiles qui se répètent, auxquelles nous ne parvenons plus à nous adapter faute d’avoir assez de ressources. Notre énergie baisse, notre corps fatigue et certaines émotions reviennent sans cesse, encore et encore, allant jusqu’à intégrer notre personnalité. Ne dit-on pas, « je suis anxieux », « colérique » ou encore « dépressif ». Ces émotions-là s’invitent donc dans la construction de nous-même et nous desservent.



Comment faire pour « gérer nos émotions » ?


Ce terme « gérer » m’a toujours posé question. Les émotions ça ne se « gère » pas comme on gère une entreprise. Disons plutôt « accueillir » ou « apprivoiser » car pour les ressentir, nous avons besoin de lâcher-prise, arrêter de tout contrôler. On peut donc favoriser les pratiques méditatives, artistiques, la relaxation, le sport, les psychothérapies, la sophrologie, les massages, le contact avec la nature, les huiles essentielles… Il y a tout un panel d’outils que je conseille à mes clients en fonction de leur profil. Et bien sûr il y a les fleurs de Bach (ou élixirs floraux). Un élixir floral n’apporte pas de solution à un problème mais libère l’énergie émotionnelle qui pèse sur nous au fil du temps. Il agit sur la conséquence plutôt que la cause, qu’il conviendra de chercher par ailleurs. Quand la souffrance est grande, apaiser une émotion permet de prendre du recul, générer une prise de conscience et franchir une première étape vers une meilleure connaissance de soi-même.



« L’émotion est la source principale de toute prise de conscience ». Carl Gustav Jung

 


L’eau, le sujet peut paraitre bateau mais il n’en est rien ! Eau du robinet, eau en bouteille, filtres à eau ? Pourquoi la qualité de l’eau est-elle importante pour notre santé ? Je vais tenter de donner quelques éléments de réponse à ce sujet plutôt complexe.


Notre corps est constitué à 65 % d’eau en moyenne. Les besoins en eau sont conditionnés par les pertes journalières qui sont de l’ordre de 2,5L que nous récupérons par les boissons et les aliments que nous ingérons. L’eau liée aux aliments permet l’assimilation des nutriments, des éléments catalytiques et des minéraux. L’eau de boisson au contraire facilite l’évacuation des déchets en dehors du corps par les différentes voies de sortie, que sont nos urines, notre peau, nos poumons et nos intestins. Il est donc primordial que cette eau de boisson ne vienne pas « encrasser » nos différents filtres internes. Voilà pourquoi en naturopathie, nous conseillons de boire des eaux peu minéralisées. « L’eau est plus importante pour ce qu’elle emporte que pour ce qu’elle apporte » dit-on.


Quid de l’eau du robinet ?

Un site du gouvernement communique les résultats des contrôles sanitaires effectués commune par commune sur la qualité de l’eau potable et c’est plutôt instructif : https://sante.gouv.fr/sante-et-environnement/eaux/eau.


Même si la qualité est dans les « normes », certaines molécules (pesticides, plastiques…) ne sont pas toujours recherchées dans les analyses et un certain taux de molécules indésirables est autorisé tels que des nitrates, des métaux lourds… Ainsi que du chlore et des produits de traitement de l’eau ayant pour but de tuer microbes et bactéries qui ont tendance à pulluler dans les canalisations.


C’est sécuritaire oui mais ils ont le même effet destructeur sur notre flore intestinale. Et même s’ils sont présents en toutes petites quantités, consommés quotidiennement, cela commence à faire. Pour les pesticides par exemple, la limite règlementaire est fixée à 0,5 μg/L mais si on compte les 912 L d’eau ingérés dans une année ajouté à ceux que l’on ingère autrement (fruits/légumes, air…), cela commence à faire une quantité non négligeable susceptible d’avoir des répercussions sur notre santé.


L’eau en bouteille serait-elle donc la solution ? Elle a l’avantage de permettre le contrôle de certains paramètres comme le pH, la minéralité, la résistivité, le rh2… Si vous buvez de l’eau en bouteille, voici quelques critères pour bien la choisir :


·         Un pH compris entre 6 et 7 (légèrement acide)

·         Une faible minéralité : 120mg maximum de résidus par litre à 180°C

·         Une résistivité élevée : entre 6000 et 100 000 ohms (légèrement réductrice)

·         Un Rh2 (concentration en électrons/caractère oxydant) inférieur à 28


Comment repérer ces éléments ? En lisant les étiquettes des bouteilles, vous y retrouverez des informations. Voici quelques marques qui proposent des eaux peu minéralisées : Mont Roucous, Montcalm (Magasin U), Luchon, Rosée de la Reine, Source du Grand Barbier (Carrefour), Volcania (LeaderPrice).





Cependant, le plastique a ses limites, sur le plan écologique comme d’un point de vue santé. Les microplastiques qui se détachent des bouteilles sont de véritables perturbateurs endocriniens pour nos organismes. A l’inverse, les bouteilles en verre ne présentent pas ce désavantage et peuvent même être consignées mais très peu de magasins en proposent aujourd’hui. Voilà pourquoi, je n’ai pas de référence à communiquer en la matière mais si vous en avez, je suis preneuse.


Enfin, il existe un entre-deux, la filtration de son eau. A long terme, c’est écologiquement plus responsable et économiquement plus avantageux. Le seul bémol, c’est la qualité puisque certes on enlève la majeure partie des éléments indésirables mais on ne peut pas modifier la nature même de l’eau et notamment les paramètres vus plus haut (minéralité/résidus à sec…).  


Différents filtres à eau existent sur le marché et fonctionnent plutôt bien. Mais attention aussi aux arnaques ! N’hésitez pas à vraiment vous renseigner avant tout achat. Voici quelques systèmes intéressants selon son budget : le système « Eauriginelle » (c’est le top) https://eauriginelle.com/, les filtres à osmose inverse de type Berkey ou British Bekerfeld https://www.aqua-techniques.fr/, ou encore les filtres à charbon (Binchotan ou système Brita).



Il est aujourd’hui quasiment impossible de consommer une eau « pure », mais il est par contre possible de s’en approcher ou au moins d’œuvrer pour améliorer la situation en privilégiant un mode de vie écologiquement responsable. Nous éviterons ainsi à la terre et à nos organismes de se charger d’un bon nombre de toxiques qui se trouvent dans l’eau que nous buvons.


Bref, l’eau n’a pas fini de faire parler d’elle ! 😊

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